Le monde à ma fenêtre

Nombre de messages : 15 Age : 67 Date d'inscription : 08/07/2008

LE MONDE A MA FENETRE

Non, je ne verrai plus le monde à ma fenêtre
Où jadis l’horizon me semblait radieux,
Au lieu de me faner, j’ai choisi de paraître,
Mais, je n’ai récolté que le courroux des cieux.

La pluie, tambourinant aux vitres de mon âme,
N’a réveillé, en moi, aucune contrition,
Pourtant, il a suffit d’un peu de vague à l’âme
Pour que mon corps dompté s’en aille en perdition.

Au sein du firmament, l’univers n’est qu'un leurre
Et je sais bien qu’un jour je n’existerai pas,
Au secret de ma nuit, je compterai les heures
Qui me sépareront de la vie au trépas.

J’ai mis mon âme au clou et mon cœur en jachère,
Repris mon baluchon, enfilé mes guenilles,
Et si j’ai fait cent fois le tour de cette terre,
Je n’ai jamais trouvé où le soleil ne brille.

Je ne suis qu’un caillou, je ne suis qu’une pierre,
Dans ce monde maudit où tout va de guingois,
Tant que mes violons joueront à vous déplaire,
Aucun soleil, vraiment, ne brillera pour moi.

Non, ni le soleil ni la terre ne sont là pour quiconque...ils sont là et nous aussi... Est-ce que nous servons à quelque chose ? Est-ce utile d'être là ? Est-ce que cela a de l'importance de se le demander...?

Un de mes vieux poème sur le soleil:

Par les belles soirées d'automne, le roux
Pare les branches et les baies sont dans les houx;
Lors des fraîches nuits d'hiver, lors du couché,
Les collines se colorent d'une jolie teinte rosée;
Alors que le printemps pointe, que les ombres s'évanouissent,
Les oiseaux chantent et les plantes rajeunissent;
Et quand l'été vient, chevauchant le soleil,
Ce dernier s'étonne et s'émerveille
Des fruits des saisons qui s'étalent devant lui
Et par joie et beauté des yeux, il sourit.